Togo : Quelle suite pour Faure Gnassingbé ? Trois cas à considérer
Faure Gnassingbé, ou qui donc pour ces deux postes clés de la République?
Depuis le 25 mars, les Togolais ont vu éclaboussé en leurs figures, le régime parlementaire porté par une nouvelle constitution, celle qui consacre au pays, la 5e République. Le texte à souffert d’adhésions de bon nombre de la population et de la classe politique de l’opposition.
Mais il finira par être promulgué le lundi 6 Mai 2024 après une relecture demandée par le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé.
C’est donc clair, désormais, le Togo est sous le régime parlementaire. Ce régime, rappelons-le, contrairement au régime présidentiel donne plus de pouvoir aux députés qu’au Président de la République. Ce dernier, désormais, n’est là en vérité qu’à titre honorifique. La vraie conduite et la gouvernance du pays est l’affaire du Président du Conseil désigné par le parti majoritaire à l’Assemblée Nationale.
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Dans la configuration actuelle au Togo et en se référant au résultat provisoire de l’élection législative du 29 Avril dernier (108 sièges pour UNIR, 2 pour ADDI, 1 pour l’ANC, 1 pour FDR et 1 pour DMP), c’est le parti au pouvoir, UNIR, qui est majoritaire l’Assemblée qui prendra nouvellement fonction.
C’est donc au parti de Faure Gnassingbé de choisir le Président du Conseil (PC). Et quand il s’agira du Président de la Republique (qui est là titre honorifique), l’Assemblée s’associera au Sénat pour faire le choix.
Faure Gnassingbé, ou qui donc pour ces deux postes clés de la République?
Qui du parti UNIR sera le nouveau Président République? Et qui sera le Président de Conseil ? Autant de questions qui taraudent les esprits actuellement au Togo.
Que deviendra l’actuel président de la République Faure Essozimna Gnassingbé ? Trois cas sont envisageables actuellement.
En premier, le Président actuel FEG garde son fauteuil présidentiel. Et là, il a un mandat de quatre (4) ans renouvelable une fois. Il a donc encore 8 ans devant lui. Dans ce cas, il sera réellement élu comme tell après la mise en place du Sénat. Et comme le Régime parlementaire le recommande, il n’aura plus le plein pouvoir entre ses mains comme au paravent. Mais il aura véritablement comme fonction de veiller à l’intégrité du pays, entre autres. Faure Gnassingbé Optera t-il pour ce premier cas? On attend de voir.
Dans le second cas, FEG peut devenir le Président du Conseil. Celui-là même qui, véritablement, dirigera le pays. Là, il sera désigné dès la prise de fonction de la prochaine législature. Il a aussi assez de pouvoir certes, mais reste un PC. La grande question à se poser est : Faure Gnassingbé, qui a été Président de la République depuis 2005, va-t-il accepter de se rabaisser pour devenir le N°2 du pays?
Le troisième cas, envisageable est simplement le renoncement au deux premiers cas. C’est-à-dire que Faure Gnassingbé après ses années passées à la tête du pays, décide de se mettre à l’écart de tout et laisser la gestion du pays dans de nouvelles mains même si elles viennent de son parti.
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Sauf que la probabilité pour cette dernière option de se réaliser est « tellement » faible, ou presque improbable.
Tout ceci sera clair dès la prise de fonction de la première législature du régime parlementaire.
Dixon A.
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