Togo : un Sénat diversifié et inclusif s’installe
Un Sénat inclusif porté par Faure Gnassingbé

Le 5 mars 2025, le président Faure Gnassingbé a nommé 20 nouveaux sénateurs, complétant ainsi la composition du Sénat togolais, institué par la révision constitutionnelle marquant l’entrée du pays dans la Ve République. Cette étape représente un tournant important dans le paysage politique national, en particulier grâce à l’inclusivité prônée par le chef de l’État, qui a accordé une place significative à des personnalités issues de l’opposition.
Le Togo dispose désormais officiellement d’un Sénat. Après l’élection de 41 sénateurs le 15 février 2025, les 20 derniers membres ont été nommés par le président Faure Gnassingbé, conformément à la Constitution de la Ve République. Ces sénateurs ont tenu leur première session le 6 mars à Lomé, en présence des autorités gouvernementales et traditionnelles. La séance a été marquée par un esprit de collaboration et un engagement fort des participants à travailler au service du peuple.
Un Sénat inclusif porté par Faure Gnassingbé
Parmi les 61 membres du Sénat, 41 ont été élus tandis que 20 ont été désignés par le président. Une caractéristique notable de cette nomination est la représentation importante des partis d’opposition. En effet, 35 % des sénateurs nommés par Faure Gnassingbé proviennent de formations politiques telles que le MRC, le PDP, le CPP, l’UFC, et d’autres. Ce choix témoigne de la volonté du chef de l’État de promouvoir une politique inclusive, en encourageant la diversité des opinions au sein des institutions politiques du pays.
Cette composition, qui mêle représentants de l’opposition, technocrates et membres de la société civile, reflète une démarche politique axée sur l’unité nationale et l’enracinement de la démocratie au Togo. Elle vise à garantir que tous les acteurs, quelle que soit leur appartenance politique, puissent participer activement à l’édification du pays.
Une opportunité pour l’opposition de participer à la gouvernance
La présence des partis d’opposition au sein du Sénat ouvre de nouvelles perspectives pour une gestion plus collaborative du pays. Cette évolution marque un contraste avec les pratiques antérieures, où l’opposition était souvent perçue comme une force d’opposition systématique, plutôt que comme un acteur de gouvernance.
Ainsi, le Togo fait un pas supplémentaire vers la consolidation de sa Ve République. Il revient désormais aux acteurs politiques de saisir les opportunités offertes et de répondre à l’appel du président pour une démocratie plus forte et plus inclusive.
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