
Longtemps en veille, le sous-sol de Nayega (région des Savanes) va bientôt entrer en action. Deux ans après avoir repris en main l’intégralité du site, l’État togolais s’apprête à voir enfin sortir de terre ses premières tonnes de manganèse. Selon l’annonce de la société britannique Keras Resources, partenaire technique du projet, la production débutera dès la fin juin.
Les moteurs vont démarrer doucement : 4 000 tonnes de minerai prêtes à la commercialisation sont attendues sur les trois premiers mois d’exploitation. Ensuite, le rythme s’accélérera avec une montée en puissance jusqu’à 8 000 tonnes mensuelles.
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Keras, qui accompagne le Togo dans cette aventure minière, percevra une commission de 1,5 % des revenus bruts pendant trois ans, ainsi que 6 % pour ses services de courtage, dans une limite de 900 000 tonnes ou 3,5 ans d’activité – selon ce qui arrivera en premier.
Nayega, un tournant pour le secteur extractif togolais
Ce coup d’envoi industriel marque un virage stratégique pour le pays, qui a créé sa propre structure publique pour superviser et valoriser ce gisement. Objectif : mieux contrôler les ressources nationales et en tirer un maximum de valeur ajoutée.
Avec une réserve estimée à 8,5 millions de tonnes et une durée de vie prévue d’un peu plus de dix ans, la mine de Nayega a le potentiel de faire du Togo un acteur qui compte sur la scène du manganèse, un métal de plus en plus prisé, notamment dans les secteurs de l’énergie et de l’électronique.
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Derrière ce projet, c’est toute une ambition nationale de diversification économique qui se joue – un pas de plus vers une industrie extractive mieux maîtrisée, et plus profitable pour les Togolais.
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