Togo/ Filière coton : chute de la production en 2025
Mauvaise santé de la filière sous Olam
Au Togo, la campagne 2024-2025 de la filière coton s’est achevée sur une production de 60 403 tonnes de coton graine, selon les chiffres dévoilés par la Nouvelle Société Cotonnière du Togo (NSCT). C’était lors de la rencontre nationale de bilan tenue à Kara le 28 mai 2025. Ce résultat marque une baisse de 9,8 % par rapport à la saison précédente (67 000 tonnes) et reste en deçà des prévisions initiales fixées à 66 000 tonnes.
Les causes de ce recul sont essentiellement climatiques. Des pluies irrégulières et mal réparties dans les zones de culture ont compromis le rendement des exploitations, accentuant la vulnérabilité d’une filière déjà sous pression. Néanmoins, les responsables de la NSCT estiment que ce résultat témoigne d’une forme de résilience, malgré les multiples contraintes.
Mauvaise santé de la filière Coton sous Olam
Depuis la reprise de la filière par le groupe Olam en 2020, la production peine à franchir durablement le seuil des 60 000 tonnes. Si un sursaut avait été enregistré lors de la campagne 2023-2024, la tendance globale reste fragile. Cette situation suscite des inquiétudes, mais aussi une mobilisation collective pour la relance du secteur.
Réunis à Kara, les producteurs ont adopté une stratégie ambitieuse pour la campagne 2025-2026 : emblaver 110 000 hectares pour atteindre une production cible de 93 000 tonnes. Ce plan vise à redynamiser l’ensemble de la chaîne, avec un meilleur encadrement technique, un accès renforcé aux intrants agricoles et un suivi accru de la performance.
Soutien du Gouvernement
En soutien à cette relance, le gouvernement maintient un prix d’achat incitatif de 300 FCFA/kg pour le coton graine, ainsi que les prix des engrais à 14 000 FCFA le sac. Une décision saluée par les producteurs, dans un contexte marqué par la hausse des coûts à l’international.
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La campagne à venir s’annonce donc cruciale pour l’avenir du coton togolais, considéré comme un levier clé du développement rural et de la croissance agricole au Togo.
Les libertés individuelles et collectives doivent s’exercer dans le strict respect de la loi
