Le Togo a marqué, ce jeudi, la Journée mondiale de l’alimentation par un engagement renouvelé en faveur de la sécurité alimentaire et du développement agricole.
Les indicateurs témoignent de progrès notables : le taux de couverture des besoins alimentaires est passé de 136 % en 2020 à 153 % en 2024, générant un excédent de 1,37 million de tonnes de produits vivriers. Dans le même temps, la sous-alimentation a chuté de 22,1 % à 12,8 %, tandis que la malnutrition aiguë est passée à 5,7 %.
Pour le gouvernement, ces avancées traduisent une volonté claire de faire de l’agriculture un moteur de développement économique et social. « L’objectif est de garantir une sécurité alimentaire basée sur la production nationale et de renforcer les chaînes de valeur agroalimentaires », a rappelé Konlani Dindiogue, représentant du ministre de la Souveraineté alimentaire.
Le Programme pour la Modernisation de l’Agriculture au Togo (PMAT) vient consolider ces acquis. Il ambitionne de transformer durablement les systèmes agroalimentaires, de renforcer leur résilience et d’accroître leur impact sur la croissance économique et l’emploi rural.
En marge de la célébration, une foire dédiée au riz local a mis en lumière cette filière stratégique pour atteindre la souveraineté alimentaire. Le Togo entend développer la production rizicole afin de réduire sa dépendance aux importations.
Malgré les défis climatiques et sécuritaires, le pays garde le cap sur son ambition de “faim zéro à l’horizon 2030”, en misant sur l’innovation, la production locale et l’implication des communautés rurales.
