Tchad : L’assaut contre la présidence fait 19 morts
Panique après l'assaut contre la Présidence
Mercredi soir, des coups de feu ont éclaté à proximité du palais présidentiel dans la capitale tchadienne, N’Djamena, provoquant une vive inquiétude parmi la population. Selon le ministre des Affaires étrangères, Abderaman Koulamallah, l’attaque a été perpétrée par un commando composé de 25 membres, laissant derrière elle un bilan lourd : 19 morts, dont 18 assaillants, et 6 blessés.
D’après Koulamallah, les forces de sécurité ont réussi à repousser les attaquants et à rétablir le calme. « La situation est complètement sous contrôle, il n’y a pas lieu de s’inquiéter », a-t-il affirmé lors d’une intervention en direct sur Facebook, filmé depuis ce qui semblait être un palais présidentiel redevenu paisible. Entouré de soldats, il a ajouté : « Nous sommes ici pour défendre notre président ».
Panique après l’assaut contre la Présidence
Les détonations, qui ont duré plusieurs minutes, ont semé la panique parmi les résidents du quartier du palais de la Présidence. Zakaria Daoud, un habitant de la zone, a rapporté avoir vu des militaires lourdement armés et des véhicules militaires dans les rues et aux abords du palais. Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux semblent confirmer ces témoignages.
Cette attaque survient dans un contexte de tensions accrues. Une semaine plus tôt, le Tchad avait organisé des élections législatives présentées comme une étape vers la restauration de la démocratie, mais marquées par le boycott du principal parti d’opposition. Les résultats de ce scrutin, dont les observateurs estiment qu’ils devraient renforcer l’autorité du président Mahamat Deby Itno, n’ont pas encore été annoncés.
Dans une région marquée par une instabilité chronique et des coups d’État réguliers, cet épisode rappelle les défis persistants en matière de sécurité et de gouvernance auxquels le Tchad est confronté.
Emefa Agbeh
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