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Pacôme Adjourouvi : « La paix est un comportement, la stabilité est un choix collectif »

Le ministre togolais des Droits de l’Homme, Pacôme Adjourouvi, a livré un vibrant plaidoyer en faveur de la paix et de la stabilité, deux piliers qu’il considère comme essentiels pour le développement d’une nation. À travers un message empreint de lucidité et d’humanité passé sur la chaine nationale , il rappelle que la stabilité d’un pays ne se résume pas à l’absence de conflit, mais qu’elle réside avant tout dans la capacité des citoyens à cohabiter dans un environnement apaisé et propice à leur épanouissement.

« La stabilité d’un pays, ce n’est rien d’autre que la propension à tout groupe humain de vivre dans un environnement calme, paisible, pour son propre développement », affirme le ministre, soulignant que cette stabilité doit être d’abord politique et institutionnelle. Sans elle, « la paix sera tout le temps menacée », avertit-il, évoquant les conséquences graves que cela entraîne : désordre social, absence de développement, perte de cohésion nationale et effritement de l’unité.

C’est pourquoi, selon lui, le Togo s’attelle résolument à consolider ses institutions démocratiques et à cultiver un climat de paix durable. « C’est le début, le gage de tout développement politique, social et économique », soutient Pacôme Adjourouvi.

Il appelle chaque citoyen à s’investir dans cette quête de paix : « C’est un devoir. Sans cette paix, il n’y aura ni développement, ni cohésion sociale. Nous avons besoin de cette union des forces pour faire avancer notre pays ». Pour le ministre, la paix n’est pas seulement une responsabilité collective, elle est aussi une condition de l’épanouissement personnel : « S’engager pour la paix, c’est aussi permettre son propre épanouissement et celui de ses enfants, de sa famille et du pays tout entier ».

Au-delà du cadre institutionnel, Pacôme Adjourouvi insiste sur les valeurs humaines nécessaires à la construction d’une société stable : dialogue, tolérance, pardon, médiation. « Aucun groupe humain ne peut vivre sans différend, mais il faut avoir un désir fort de régler les désaccords par la concertation plutôt que par la violence », explique-t-il.

Reprenant les mots d’un sage dirigeant ouest-africain, il conclut : « La paix est un comportement ». Elle s’apprend, se cultive et se vit au quotidien dans les rapports que chacun entretient avec son entourage. Un message fort, en phase avec les enjeux actuels de cohésion nationale et de développement partagé au Togo.

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