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D1-LONATO: Gbohloesu,  Oser subir la chirurgie

Agir avant qu’il ne soit trop tard

Pour sa toute première participation sur la scène continentale, Gbohloesu des Lacs rêvait d’écrire une belle page de son histoire. Mais l’aventure africaine s’est arrêtée dès le premier tour de la Coupe de la CAF, face à l’USFA du Burkina Faso. Battus 0-1 à l’aller puis 0-2 au retour, les “Requins mâles” quittent la compétition sur un score cumulé de 0-3, sans jamais avoir réellement inquiété leur adversaire.

Au-delà de l’élimination, cette participation laisse un goût amer dans les rangs des supporters et observateurs du club. En interne, plusieurs signaux inquiètent déjà quant à la gestion du club et la direction qu’il prend.

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Une reconstruction contestée

L’un des points qui cristallisent le mécontentement des supporters demeure la refonte massive de l’effectif, estimée à près de 50 % avant la campagne africaine. Un choix que beaucoup jugent précipité, surtout après la belle saison dernière qui avait permis au club de décrocher une historique deuxième place en championnat, synonyme de qualification pour la Coupe CAF.
Certains fans estiment que le groupe qui avait porté le club à ce niveau méritait davantage de continuité et de confiance.

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Un public frustré

Autre source de tension : l’absence de supporters lors du déplacement à Ouagadougou. Ceux qui avaient poussé l’équipe tout au long du championnat espéraient accompagner leur club pour ce moment historique. Mais ce rêve est resté lettre morte.

« Nous voulions être là pour les encourager, c’était notre fierté. Mais rien n’a été fait pour permettre cela », déplorent certains supporters.

Un manque d’implication du secrétaire

L’étonnement est d’autant plus grand surtout pour le secrétaire général du club qui n’aurait pas effectué le déplacement, ni à Ouagadougou, ni lors du match retour à Lomé. Une absence jugée incompréhensible puisqu’il s’agit là d’un dirigeant censé incarner l’engagement et la proximité dans une telle aventure. Cette distance entre la direction et le terrain semble accentuer le fossé entre dirigeants et supporters.

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Les leçons de l’exemple Koroki

Le cas de Gbohloesu rappelle étrangement celui de Koroki Mètètè de Tchamba, qui avait connu une situation similaire lors de sa première participation africaine. Après une élimination précoce et des dissensions internes, le club avait progressivement sombré jusqu’à la relégation en deuxième division.
Une trajectoire que les “Requins mâles” doivent à tout prix éviter.

Agir avant qu’il ne soit trop tard

Cette première expérience africaine devait servir de tremplin, non de fracture. Les dirigeants de Gbohloesu sont désormais face à leurs responsabilités : tirer les leçons de cet échec, reconstruire la cohésion interne et redonner confiance à leur public. Faute de quoi, l’histoire pourrait rapidement tourner à la désillusion, et la première participation africaine, jadis un rêve, pourrait devenir juste un souvenir.

Koffi Féto

 

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