Politique

Justice et foncier : le gouvernement veut en finir avec les conflits

Une réforme de la justice pour pacifier un secteur sensible

Les conflits fonciers constituent depuis plusieurs années l’un des principaux casse-têtes du système judiciaire togolais. Ventes frauduleuses, chevauchements de titres fonciers, litiges interminables entre collectivités : ces tensions fragilisent la cohésion sociale et encombrent les tribunaux.

Face à cette situation préoccupante, le ministre de la Justice, Mipamb Nahm-Tchougli, a annoncé une réforme ambitieuse visant à mieux encadrer la gestion du foncier.

Un fléau qui gangrène la justice togolaise

Les tribunaux du pays sont saturés de dossiers liés aux litiges fonciers. Souvent complexes et parfois interminables, ces affaires trouvent leur origine dans une réglementation inadaptée ou mal appliquée, mais aussi dans les pratiques illégales de certains acteurs du marché immobilier. De nombreuses familles se retrouvent dépossédées de leurs terres à cause de transactions frauduleuses, nourrissant un sentiment d’injustice au sein de la population.

Une réforme attendue pour assainir le secteur

Le ministre de la Justice entend mettre en place des mécanismes de régulation plus efficaces pour prévenir ces conflits. Parmi les mesures annoncées : Un renforcement du cadre juridique régissant les transactions foncières; une meilleure identification et sécurisation des titres de propriété ; la mise en place d’un organe de médiation spécialisé dans les affaires foncières.

Vers une meilleure régulation des ventes de parcelles

La réforme prévoit également de renforcer le contrôle des ventes de parcelles afin de lutter contre les transactions anarchiques. L’objectif est d’empêcher la spéculation et d’instaurer un marché foncier plus transparent, permettant à chaque citoyen de jouir pleinement de ses droits de propriété.

Une volonté politique affirmée

Le gouvernement semble déterminé à faire du foncier un secteur plus structuré et moins conflictuel. En engageant cette réforme, les autorités espèrent réduire le nombre de contentieux et rétablir la confiance des citoyens dans le système judiciaire.

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