
La Clinique ESPERANCE 22 se retrouve au cœur d’un scandale de fraude qui lui vaut une suspension de douze mois de ses activités liées à l’Assurance Maladie Universelle (AMU).
Cette sanction a été prononcée conjointement par la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS) et l’Institut National d’Assurance Maladie (INAM), suite à des irrégularités détectées dans la prise en charge de certains assurés.

Fraude sur les prestations médicales
L’affaire éclate après un rapport d’enquête des services techniques de la CNSS, révélant des fraudes dans l’achat de verres médicaux. Selon le communiqué officiel signé par Justin Tchilabalo Pliante, Directeur Général de l’INAM, ces pratiques frauduleuses ont conduit à la suspension des accords de partenariat et de la convention qui unissaient la clinique aux deux organismes.
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En conséquence, ESPERANCE 22 perd temporairement le droit de bénéficier des avantages liés à l’AMU. La mesure est entrée en vigueur le 14 février 2025 et restera en application pendant un an.
Codes suspendus et restrictions imposées
Outre la suspension de la clinique, le code formation sanitaire de l’établissement ainsi que le code prescripteur d’Hazou Essossimna, technicien supérieur d’ophtalmologie, sont également désactivés pour douze mois. Cette décision limite leur capacité à prescrire et délivrer des soins dans le cadre de l’AMU, afin de protéger les assurés et de préserver l’intégrité du système de santé.
Renforcement des contrôles pour un système transparent
Ce scandale s’inscrit dans un contexte de lutte accrue contre les abus au sein du système de santé togolais. Les autorités de la CNSS et de l’INAM réaffirment leur volonté de renforcer les mécanismes de contrôle et de transparence dans la gestion de l’assurance maladie universelle. Leur objectif : garantir une prise en charge équitable et restaurer la confiance des assurés dans le système de santé.
Cette affaire illustre la détermination des autorités à sanctionner toute dérive et à assurer le bon fonctionnement du système de l’AMU au Togo.
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