Sport

Élimination du Togo : entre réalisme burkinabè et appel à plus d’investissements, les acteurs se prononcent

 

L’élimination du Togo face au Burkina Faso continue de susciter des réactions dans le monde du football national. Pour certains techniciens, cette sortie prématurée des Éperviers dames est le reflet d’un manque de réalisme et surtout de moyens pour faire progresser le football féminin togolais.

« Le Burkina Faso a été plus réaliste que le Togo. On a joué le match aller chez elles et elles en ont profité pour prendre l’avance. Si c’était ici, peut-être que le scénario aurait été différent », estime Moussa Sakibou, entraîneur de l’AC Barracuda, qui regrette les conditions de la double confrontation. « On dirait que c’est la chance. Il faut revoir les choses pour les prochaines compétitions », ajoute-t-il.

Un constat partagé par Comlan Pierre Abalo, coach de l’ Entente ll qui appelle la Fédération Togolaise de Football (FTF) à investir davantage dans la formation et la compétition des femmes. « Sincèrement, le football au Togo, comparativement aux autres, n’est pas encore au niveau. Il faut créer des championnats D2 et D3 féminins pour rendre les joueuses plus compétitives et aguerries aux joutes internationales », plaide-t-il.

Entre manque d’infrastructures, faible compétitivité et besoin de réformes, le message est clair : pour espérer rivaliser avec les meilleures nations africaines, le football féminin togolais doit franchir un nouveau cap.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Bouton retour en haut de la page