Deux Togo, deux vérités : l’un réel, l’autre virtuel
Les autorités dénoncent et relatent leur vérités...
Alors que le climat politique togolais fait l’objet de représentations contrastées, entre terrain apaisé et récit virtuel tendu, le gouvernement a réuni, jeudi 4 juillet 2025 à Lomé, les représentants du corps diplomatique pour clarifier les faits et dénoncer la montée des dérives numériques.
L’échange, conduit par le ministre des Affaires étrangères Robert Dussey et plusieurs membres du gouvernement, visait à apporter un éclairage sur les événements des 6, 26, 27 et 28 juin, tout en attirant l’attention sur la prolifération de fausses informations, d’images truquées (deepfakes) et de messages incendiaires largement relayés sur les réseaux sociaux et certains médias étrangers.
Les autorités dénoncent et relatent leurs vérités…
Au cœur des préoccupations : l’impact des manipulations numériques sur la perception du Togo à l’international et sur la cohésion interne. Les autorités dénoncent une stratégie bien rodée d’intoxication médiatique, souvent orchestrée depuis l’étranger, visant à ternir l’image du pays et à semer la confusion dans l’opinion publique.
« On dirait parfois qu’il existe deux Togo : un Togo réel, paisible, et un Togo virtuel, totalement déformé par des campagnes numériques malveillantes », a déclaré le ministre de l’Administration territoriale, Hodabalo Awaté.
Il a pointé du doigt des appels explicites à la violence et à l’insurrection, diffusés en dehors du cadre légal et en violation des règles encadrant les manifestations publiques.
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Les ministres présents, dont Calixte Madjoulba (Sécurité), Pacôme Adjourouvi (Droits de l’Homme) et Isaac Tchiakpé (Enseignement technique), ont réaffirmé l’attachement du gouvernement aux principes démocratiques, à la transparence et au respect de l’État de droit.
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À travers cette initiative, Lomé appelle à une vigilance accrue face aux contenus manipulés, et interpelle les relais d’information sur leur devoir de vérification. Le gouvernement plaide pour une responsabilité partagée dans la gestion de l’information à l’ère du numérique, où une vidéo falsifiée ou un message mensonger peut embraser l’opinion en quelques clics.
Le Togo invite enfin ses partenaires à ne pas céder aux représentations biaisées et à se fier aux réalités concrètes, loin des mirages digitaux.
