Mieux comprendre l’album « Assanssan » d’Elias Atayi en 11 points
Mieux comprendre l'album "Assanssan" d’Elias Atayi en 11 points

Depuis sa sortie le 13 décembre 2024, le premier album d’Elias Atayi, intitulé Assanssan, continue de captiver les amateurs de musique, offrant une fusion riche de rythmes et de sonorités aux messages poignants. L’artiste togolais, engagé dans des causes sociales, citoyennes et en faveur des droits humains, met à profit ce projet pour aborder des thématiques cruciales de notre époque.
Si de nombreux mélomanes n’ont pas encore exploré l’ensemble de cet album, Plume d’Afrique vous invite à une immersion dans chaque morceau et à la découverte des messages portés par cet artiste de talent.
Le voyage débute avec « Fika Wodé », un titre qui explore les fragilités du tissu familial. En se focalisant sur les enfants négligés, issus de familles déchirées ou victimes de maltraitance, Elias Atayi dénonce la responsabilité des parents défaillants, donnant ainsi voix à ceux qui souffrent en silence.
Vient ensuite « Fille Éduquée », où l’artiste, sur un fond Tradi-moderne, aborde le droit à l’éducation des enfants, et plus spécifiquement celui des filles. À travers ce morceau, Elias met en lumière les violences qui gangrènent encore la société et les obstacles auxquels les filles doivent faire face dans l’accès à une éducation égalitaire.
Avec « Femme & Paix », en collaboration avec le slameur Kaporal Wisdom, l’artiste rend hommage au rôle fondamental des femmes dans la préservation de la paix. À travers un rythme Tradi-moderne, il élève les femmes comme des symboles de paix et de cohésion sociale, les comparant à une colombe ou à la lumière qui éclaire nos vies.

Le quatrième titre, « Nyonu (femme) », met en avant le leadership féminin. C’est une véritable ode aux femmes courageuses qui œuvrent sans relâche pour le bien-être de leurs familles et de leurs communautés, toujours prêtes à mener le changement.
« Maman Faut Parler », le morceau qui donne son nom à l’album, traite des violences basées sur le genre, en mettant l’accent sur les femmes victimes de maltraitance. À travers ce rythme afro, Elias appelle les victimes à briser le silence et à dénoncer les violences dont elles sont l’objet.
Le sixième morceau, « La Paix » featuring Foganne Venunye, est une invitation à chaque individu à devenir un acteur de paix plutôt qu’un semeur de discorde. Ce titre au rythme lent incite à la réflexion sur la manière dont chacun peut contribuer à la paix, à travers des actes quotidiens.
Avec « Je suis pour la Paix », Elias propose un véritable hymne à la paix et à la sécurité, offrant des solutions pour éviter la violence et encourager le vivre-ensemble dans une société de plus en plus divisée.
« Tous égaux », le huitième morceau, célèbre l’égalité des genres, l’amour et le pardon mutuel, sur un rythme salsa. Ce titre aborde la question de l’équité entre hommes et femmes tout en prônant l’unité et la solidarité au sein de la société.
Dans un tout autre registre, « Je te veux« , un morceau afro-zook, plonge les auditeurs dans les profondeurs de l’amour sincère et des relations amoureuses authentiques. Elias y invite les jeunes couples à officialiser leur amour et à se tourner vers des relations durables et respectueuses.

Le dixième titre, « Enfant de rue », est un appel à l’action face à la problématique des enfants de la rue. À travers ce morceau, Elias interroge les responsables et les consciences collectives pour offrir à ces enfants un avenir loin de la rue.
Enfin, « Ati a wo ku », le onzième titre, met l’accent sur la protection de l’environnement. Elias Atayi dénonce les destructions écologiques, notamment la dégradation de la couche d’ozone, et appelle à une prise de conscience collective afin de préserver notre planète pour les générations futures.
Assanssan est bien plus qu’un simple album musical : il s’affirme comme un véritable vecteur de changement, un appel à l’action, à la réflexion et à l’engagement social. Elias Atayi nous invite à plonger dans ses messages, à les faire nôtres, et à les diffuser sans modération.